ARTISANAT
DU TAMBOUR
Le tambour Muleño (tambour de la ville de Mula) a évolué au fil du temps, tout comme la tradition ellemême. On ne sait que très peu des premiers instruments avec lesquels la tamborada est née (fête locale pendant la Semaine Sainte, durant laquelle retentissent plus de 20,000 tambours dans le village) et on suppose qu’il s’agissait de boîtes de style militaire, qui très probablement, appartenaient à une confrérie. C’étaient les garçons, sur le chemin du cortège de la Semaine Sainte, qui faisaient des farces aux passants et battaient du tambour.

Bientôt, les Muleños (habitants de Mula) les moins aisés qui souhaitent s’inscrire dans cette coutume eurent l’idée de fabriquer des tambours dans leur propre maisons, utilisant, dans la plupart des cas, des boîtes de conserve de poisson pour confectionner les caisses, quelques anneaux commandés à un charpentier, des cordes pour serrer les anneaux et des peaux en boyau pour le tambour. Il n’était pas difficile d’obtenir des boyaux dans une localité éminemment rurale comme Mula, où les chèvres et les moutons proliféraient. Ainsi le Muleño avait les pièces nécessaires pour fabriquer son propre tambour.

 

BORDONES:
à l’origine c’étaient des boyaux, de nos jours on utilise des cordes de guitare. Ceux-ci touchent la peau du dos du tambour. Ceux-ci touchent la peau du dos.
PUENTE (CHEVALET):
Elément vissé au caisson et qui supporte le peigne.
PEINETA (PEIGNE):
Pièce qui sert à serrer les douelles. Il y a ceux qui portent des peignes personnalisés avec des images typiques de Mula ou ceux avec un sceau personnel.
AROS:
Les cerceaux en bois fixent les peaux sur la boîte. Si le tambour est tendu avec de la corde, les cerceaux ont des trous qui permettent le passage de la corde. S’il est fait de vis, il n’a pas de trous.
PIEL (PEAUX):
Le devant, dit palillera (cure-dent), de chèvre et le dos, la bordonera (le piège), de mouton.
Les deux peaux sont emballées dans des anneaux en bois qui donnent la forme souhaitée.
PIEL (PEAUX):
Le devant, dit palillera (cure-dent), de chèvre et le dos, la bordonera (le piège), de mouton.
Les deux peaux sont emballées dans des anneaux en bois qui donnent la forme souhaitée.
PIEL (PEAUX):
Arrière, connu sous le nom de bordonera, fait de mouton.
(Les deux peaux, recto et verso, sont emballées dans des anneaux en bois qui donnent la forme souhaitée)
CAJA (BoîTE):
Elément métallique en tôle ou en acier, qui donne corps au tambour en le laissant creux à l’intérieur.
AROS (CERCEAUX OU ANNEAUX) :
les anneaux, en bois, fixent les peaux sur la boîte. Si le tambour est tendu avec de la corde, les anneaux ont des trous qui permettent le passage de la corde. S’il est fait de vis, il n’a pas de trous. Si le tambour est tendu avec de la corde, les anneaux ont des trous qui permettent le passage de la corde. S’il est fait de vis, il n’a pas de trous.
CUERDA (CORDE):
corde qui sert à serrer les anneaux qui, à leur tour, tendent les peaux.
TORNILLOS (VIS):
une variante pour serrer le tambour. Elles remplissent la même fonction que les cordes.

Il est évident que ces premiers tambours n’étaient pas de très bonne qualité, mais à ce moment-là on ne recherchait pas un son parfait, cela viendrait avec le temps.

Et c’est ainsi que, alors que la tradition se consolidait petit à petit, les concours entre batteurs donnèrent lieu à une recherche d’amélioration des pièces et, par conséquent, du tambour, ce qui amena aux magnifiques instruments qui sont fabriqués aujourd’hui.